Les murs peints d'Asilah
J'aime beaucoup Asilah.
Au bord de l'Atlantique et à une heure de Tanger, cette ville a vraiment du charme. Certains disent que c'est Essaouira il y a trente ans, la blancheur et la propreté en plus... Il est vrai que les deux villes se ressemblent : un quartier traditionnel entouré de remparts et posé sur les falaises au dessus de l'océan. Mais il lui manque un élément essentiel de sa consœur du Sud : son port ancien si apprécié des visiteurs. Le port moderne d'Asilah est certes fonctionnel mais manque de séduction... Par contre, même si dans les deux villes les remparts sont portugais, il flotte à Asilah un parfum d'Espagne, sans doute moins fort que dans sa voisine Larache mais perceptible : on est dans l'ancien protectorat espagnol.
Tous les étés et depuis trente ans, un festival culturel est organisé. Parmi beaucoup de manifestations, il permet à des peintres de s'exprimer sur les murs blancs de la ville. C'est le sujet de ce portfolio...
Contrairement à Issigeac où j'ai tout photographié systématiquement, je n'ai photographié là que ce qui a accroché mon œil. Certains artistes saisissent l'occasion de s'extérioriser sans penser à la ville, d'autres cherchent au contraire à s'intérioriser dans la ville : les deux démarches sont respectables. Les visions que j'ai captées ne jugent... que mes goûts les jours de captures !
A l'automne avec les lumières du matin ou du soir, plus tard dans l'année si on aime les couleurs retravaillées par le climat du bord de l'Atlantique, je conseille à tous ceux qui passent par là un arrêt pictural qui peut se combiner à un arrêt gastronomique à la Casa Garcia... (publicité complètement gratuite !)
25/09/2011
Au bord de l'Atlantique et à une heure de Tanger, cette ville a vraiment du charme. Certains disent que c'est Essaouira il y a trente ans, la blancheur et la propreté en plus... Il est vrai que les deux villes se ressemblent : un quartier traditionnel entouré de remparts et posé sur les falaises au dessus de l'océan. Mais il lui manque un élément essentiel de sa consœur du Sud : son port ancien si apprécié des visiteurs. Le port moderne d'Asilah est certes fonctionnel mais manque de séduction... Par contre, même si dans les deux villes les remparts sont portugais, il flotte à Asilah un parfum d'Espagne, sans doute moins fort que dans sa voisine Larache mais perceptible : on est dans l'ancien protectorat espagnol.
Tous les étés et depuis trente ans, un festival culturel est organisé. Parmi beaucoup de manifestations, il permet à des peintres de s'exprimer sur les murs blancs de la ville. C'est le sujet de ce portfolio...
Contrairement à Issigeac où j'ai tout photographié systématiquement, je n'ai photographié là que ce qui a accroché mon œil. Certains artistes saisissent l'occasion de s'extérioriser sans penser à la ville, d'autres cherchent au contraire à s'intérioriser dans la ville : les deux démarches sont respectables. Les visions que j'ai captées ne jugent... que mes goûts les jours de captures !
A l'automne avec les lumières du matin ou du soir, plus tard dans l'année si on aime les couleurs retravaillées par le climat du bord de l'Atlantique, je conseille à tous ceux qui passent par là un arrêt pictural qui peut se combiner à un arrêt gastronomique à la Casa Garcia... (publicité complètement gratuite !)
25/09/2011
