Rideaux
Il n'y a plus qu'à tirer le rideau.
Phrase pessimiste, voire désabusée pour dire... que les carottes sont cuites !
Le rideau du théâtre est une frontière. Les spectateurs arrivent avec leur quotidien, leurs rêves et leurs états d'âme. Le rideau se lève : ils quittent leur monde pour entrer dans celui que vont créer les acteurs et cela relève de la magie. Le rideau se baisse et c'est le passage dans l'autre sens pour le retour dans leur univers et ses réalités.
Le rideau devant (ou derrière ?) une porte ou une fenêtre, c'est autre chose, pour ne pas dire une chose bizarre.
Pourquoi tourner une façade vers la plus belle vue pour dissimuler ensuite le paysage ? Pourquoi percer des ouvertures de lumière dans un mur pour les obscurcir avec un rideau ? Pourquoi vouloir autant de fenêtres pour ensuite se cacher ? Quant au prétexte de l'isolation, les vitrages de qualité l'ont supprimé depuis longtemps...
Je crois que les rideaux sont un maquillage à tous les sens du mot. Comme la belle qui met du noir ou de la couleur à ses yeux pour attirer l'attention, le rideau cherche à mettre en valeur la vision offerte par la fenêtre ou la porte. Mais on parle aussi de maquiller quand il y a tromperie... et il est vrai que certains rideaux donnent à l'extérieur ou à l'intérieur une impression qui peut s'avérer trompeuse !
Quoiqu'il en soit, le rideau a sa propre esthétique.
La première photo de ce portfolio est à l'origine de toutes les autres. Je traînais dans Essaouira comme je l'ai fait bien souvent, le nez au vent et sans but particulier. Ce jour là, coup de foudre pour le rideau noué dans cette fenêtre bleue. Même pas besoin de soigner le cadrage pour que le résultat soit chouette : en fait, le mérite revient à celui ou à celle qui a disposé ainsi ce rideau .
Depuis, quelques autres visions de rideaux sont venues s'ajouter à cette première photo initiatique.
Confidence personnelle pour finir : il n'y a jamais eu de rideaux dans les lieux où j'ai choisi d'habiter ! Peut-être qu'un psy aurait des choses à dire...
05/03/2013
Phrase pessimiste, voire désabusée pour dire... que les carottes sont cuites !
Le rideau du théâtre est une frontière. Les spectateurs arrivent avec leur quotidien, leurs rêves et leurs états d'âme. Le rideau se lève : ils quittent leur monde pour entrer dans celui que vont créer les acteurs et cela relève de la magie. Le rideau se baisse et c'est le passage dans l'autre sens pour le retour dans leur univers et ses réalités.
Le rideau devant (ou derrière ?) une porte ou une fenêtre, c'est autre chose, pour ne pas dire une chose bizarre.
Pourquoi tourner une façade vers la plus belle vue pour dissimuler ensuite le paysage ? Pourquoi percer des ouvertures de lumière dans un mur pour les obscurcir avec un rideau ? Pourquoi vouloir autant de fenêtres pour ensuite se cacher ? Quant au prétexte de l'isolation, les vitrages de qualité l'ont supprimé depuis longtemps...
Je crois que les rideaux sont un maquillage à tous les sens du mot. Comme la belle qui met du noir ou de la couleur à ses yeux pour attirer l'attention, le rideau cherche à mettre en valeur la vision offerte par la fenêtre ou la porte. Mais on parle aussi de maquiller quand il y a tromperie... et il est vrai que certains rideaux donnent à l'extérieur ou à l'intérieur une impression qui peut s'avérer trompeuse !
Quoiqu'il en soit, le rideau a sa propre esthétique.
La première photo de ce portfolio est à l'origine de toutes les autres. Je traînais dans Essaouira comme je l'ai fait bien souvent, le nez au vent et sans but particulier. Ce jour là, coup de foudre pour le rideau noué dans cette fenêtre bleue. Même pas besoin de soigner le cadrage pour que le résultat soit chouette : en fait, le mérite revient à celui ou à celle qui a disposé ainsi ce rideau .
Depuis, quelques autres visions de rideaux sont venues s'ajouter à cette première photo initiatique.
Confidence personnelle pour finir : il n'y a jamais eu de rideaux dans les lieux où j'ai choisi d'habiter ! Peut-être qu'un psy aurait des choses à dire...
05/03/2013
