Requiem pour l'arbre à coté

Il y a trente cinq ans, nous avons posé notre maison dans une clairière au milieu d'un petit bois de chênes du Périgord (sans truffe ni cèpe !). Jusqu'à ce jour et pour longtemps encore (tout au moins à l'échelle de ma vie et de celle de mes descendants...), ce bois est entouré de prairies et de champs céréaliers.

A notre arrivée, dans le champ d'à coté, il y avait un arbre. Rien d'exceptionnel si ce n'est un double tronc et sa situation solitaire au milieu d'une grande étendue. C'était suffisant pour attirer l'œil du photographe... Non pas pour des visions systématiques, mais des photos accumulées au fil des saisons, des météos ou des lumières.

Et cet arbre a disparu, victime, il y a quelques années, de la gêne occasionnée par sa présence lors des travaux agricoles dans son champ. Pas de jugement à apporter, mais le regret de ne pas l'avoir photographié plus régulièrement.

Il ne restait plus qu'à consacrer un portfolio à sa mémoire.

12/01/2013